On ne peut pas passer sous silence la mobilisation de la FRAQ qui a lieu en ce moment. S’il y en a parmi vous qui êtes passés à côté, vous pouvez visionner le segment à TLMEP. Sinon, la productrice Florence Lefebvre St-Arnaud explique bien la crise: «On veut vraiment que les gens, autant le grand public que les instances politiques, comprennent qu’on est à bout de souffle. On a atteint la limite de ce qu’on pouvait endurer, de ce qu’on pouvait gérer comme situation.»
La campagne #maistoutvabien est simple et efficace. Espérons qu’elle fasse changer les choses.
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La crise actuelle en agriculture nous a fait penser à la mort des médias locaux. Le lien semble boiteux, mais suivez-nous pareil.
Ça fait déjà plusieurs années que l’information locale est sur le respirateur artificiel. (Pour vous donner une idée, de 2008 à 2021, 450 médias ont fermé au Canada).
L’information locale, c’était bien souvent la seule source d’information qui traitait des communautés rurales. Pour le monde qui ne gravite pas autour du milieu agricole, c’était la seule façon d’avoir des nouvelles de ce qui se passe dans nos rangs. Avec leur disparition, on s’est tranquillement désintéressés de nos voisins agriculteurs. On les a laissés se démerder, tirer le diable par la queue, en mangeant tranquillement nos fraises de la Californie en doomscrollant sur Instagram. #maistoutvabien
La relève doit maintenant se mobiliser et faire une campagne sur les réseaux sociaux pour se faire entendre. Et combien de temps cet enjeu va intéresser les médias nationaux?
On ne sait pas trop quel rôle peuvent jouer les agrimarketers dans tout ça. Mais voici un piste de réflexion: on est assez créatifs, à la gang, pour trouver des façons de se réapproprier l’information locale, d’informer les gens sur les enjeux que vivent les producteurs qui les nourrissent. Pour aider les producteurs - qui en ont déjà plein les bras - à se faire entendre.
Heinz aide les amoureux de Ketchup en installant des distributeurs à l'extérieur des restaurants qui refusent de servir le fameux condiment. Un bon stunt comme on les aime.
ButterDocs se présente comme une alternative à Google Docs conçue spécifiquement pour les rédacteurs. C’est effectivement très bien fait, avec plusieurs fonctionnalités qui permettent d’éviter le chaos quand on collabore à plusieurs sur un même document.
Une plateforme de photos stock conçue pour les designers. Il y a beaucoup de photos d’agriculture. Peu qui fittent parfaitement avec le contexte agricole du Québec, mais c’est une belle option pour sortir des mêmes 25 photos iStock qu’on utilise tous ici et là.
Reader Mode est une extension Chrome et une application web qui supprime l'encombrement, les publicités et les distractions pour lire des textes en ligne sans trop se fatiguer. Il y aussi des fonctionnalités de surligneur, d’annotation, etc.
Les effets négatifs de la GenAI
Deux textes très pertinents sur le triste sort du web où de plus en plus de faux contenus polluent les plateformes sociales et submergent les algorithmes des moteurs de recherche. La solution, selon Edward Zitron, n’est pas de tenter d’éliminer ces contenus de 💩, mais de trouver des moyens fiables de vérifier et promouvoir les contenus authentiques.
À propos de TikTok
Si vous voulez vous faire une tête sur TikTok, on vous laisse ici quelques textes très intéressants qui présentent des points de vue diversifiés sur la question:
C’est quoi et ça fait quoi, le Biochar?
Le Biochar est sur toutes les lèvres ces temps-ci. Ce texte du MIT montre les bienfaits et les défis de l’utilisation de ce type de matière végétale transformée en agriculture.
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